Ne Plus Faire De Suppositions

Très souvent, on me demande comment je fais pour ne plus m’encombrer la vie avec des pensées et des ressentis “inutiles” : suppositions essentiellement, parce que c’est de ça dont il s’agit.

Nous imaginons ce que notre vie aurait été si nous n’avions pas fait ou dit cela, nous nous demandons pourquoi la personne a réagit ainsi, nous faisons des scénarios : et si je disais cela, il (ou elle) dirait cela et du coup, je pourrais dire cela …

Notre vie ne se base plus que sur des si et des conditionnels et des pourquoi.
Et nous passons à côté de moments qui auraient pu être magiques, ou qui l’ont été mais que nous n’avons pas ressentis comme tels, tellement occupés à ressasser.

J’étais ainsi, moi aussi, pendant de nombreuses années. Puissance 10. Je me bousillais les neurones et la vie.

Alors je lisais Tolle (Pouvoir de l’instant présent), Ruiz (Les 4 Accords Toltèques), le Dalaï-Lama et combien d’autres livres encore. Le développement personnel n’était pas encore un phénomène de mode mais de nombreux livres existaient déjà.
Je comprenais ces livres, mais ne les mettais pas en pratique.

Jusqu’au jour où j’ai eu vraiment envie d’être libre, sans mes chaînes de la pensée.

J’ai commencé par intégrer le fait que je ne savais pas très souvent ce que je ressentais, ce que je pensais. Comment j’ai intégré cela ?
Suivie par des sophrologues qui me posaient des questions, je n’avais pas toujours la réponse. Masquée par mon ego souvent (mais c’est un autre chapitre !).
Alors, ce raisonnement est allé plus loin : si je n’ai pas les réponses me concernant, comment pourrais-je avoir celles des personnes en face. Puisque sans doute ces personnes ne les ont pas pour elles-mêmes non plus.

Vous voyez où je veux en venir ?

J’avais fait un grand pas déjà !

Restait à ne plus penser : J’ai décidé de matérialiser la pensée. De l’imaginer comme un bloc sombre qui m’empêchait de vivre. Dès qu’une pensée de supposition, de regret, de remords, une pensée négative arrivait, je la noircissais, et la rejetais en bloc.
Ça a pris quelque temps. Du sport cérébral.

Mais j’y suis arrivée !
Aujourd’hui je suis libérée. Parfois, quand je suis dans une situation très compliquée, naturellement les pensées reviennent mais je me contrôle immédiatement.

Et je suis libre…

Je retranscris ci-dessous un extrait de “CONVERSATIONS AVEC DIEU” de Walsch qui parle de cela aussi. Ce livre m’a beaucoup aidée, je vous le conseille !

A Dieu Tu dis : “Écarte tous les doutes, rejette toutes les peurs, abandonne tout pessimisme” comme si Tu disais : “Apporte-Moi un pain “. Mais ces choses sont plus faciles à dire qu”à faire. Dire “Rejette toutes les pensées négatives de tes constructions mentales”, c’est comme dire “Grimpe le Mont Everest cet avant-midi”. C’est une commande plutôt forte.

Dieu répond : Harnacher tes pensées, exercer un contrôle dessus, n’est pas assez difficile qu’il n’y paraît. C’est une question de discipline. C’est une question d’intention.
La première étape consiste à observer tes pensées, à penser à ce à quoi tu penses.
Lorsque tu te surprends en train d’avoir des pensées négatives (…), repenses-y ! Je veux que tu le fasses littéralement. Si tu as l’impression de broyer du noir, d’être dans de beaux draps et de ne rien pouvoir en tirer de bon, repenses-y. Si tu crois que ta vie est en train de s’effondrer, et que tu ne crois pas pouvoir la remettre en place, repenses-y.
Tu peux t’entraîner à le faire. (Vois comme tu t’es entraîné à ne pas le faire !)

A Dieu Merci. ON ne m’a jamais exposé le processus aussi clairement. J’aimerais que ce soit aussi facile à faire qu’à dire, mais au moins, à présent, je le comprends clairement, je crois.

Dieu répond : Et bien, si tu as besoin d’une révision, nous avons plusieurs vies.

Avec tout mon courage, mais pensez à la liberté au bout !

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